Journée de catéchèse intergénérationnelle
à Houilles-Carrières autour de la question
"Qu’est-ce que réussir sa vie ? "
À l’initiative du conseil pastoral, une invitation, diffusée dans la feuille paroissiale et sous forme de tract en direction des parents des enfants catéchisés ou en éveil à la foi, des jeunes en aumônerie, des jeunes adultes rencontrés lors des préparations au mariage ou au baptême, des catéchumènes, des adultes handicapés et de leurs familles du groupe « Foi et Lumière ». 250 personnes ont répondu à l'invitation...
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2 commentaires:
Bonjour,
Je suis bénévole en aumonerie de lycée et je voulais voir ce qui se faisait en matière de catéchèse sur Internet et je tombe par hasard sur votre blog qui répond pas du tout à mon attente mais m'interpelle quand même : votre démarche me paraît très intéressante et sérieuse. Cependant, je me demande si la part des choses est bien faite entre le psychologique et le catéchétique ! N'est-ce pas la porte ouverte à un entre-deux existentiel et très personnel - intime - très difficile à gérer pour les animateurs ? Est-ce que cette nouvelle démarche catéchétique ce n'est pas plutôt quelque chose qui existe depuis longtemps et qui n'a rien de nouveau : des groupes de paroles ou d'échange d'experience ?
La démarche Une question à la foi impulse des temps de partage à partir de questions existentielles, que tout homme ou toute femme se pose aujourd’hui et non sur des questions psychologiques ; même si la frontière est parfois mince entre les deux – mais c’est bien la première approche qui est favorisée dans la proposition de ces temps de rencontre.
Pour éviter de tomber dans une prise en compte de questions personnelles parfois trop lourdes à gérer par une équipe d’accompagnateurs plusieurs choses sont proposées dans les ouvrages : Prendre le temps de la réflexion entre accompagnateurs pour mesurer la richesse du partage mais également sa complexité et examiner ensuite les moyens à mettre en place, dans certains cas, pour permettre aux personnes de la vivre de la manière la plus sereine ; notamment en proposant des délégués à la proximité chargés d’accompagner des personnes désireuses d’avoir un temps personnel pour partager des choses plus lourdes ou plus intimes qui ne peuvent être accueillies dans un groupe.
Par ailleurs, il est tout à fait juste de remarquer qu’ici ou là des initiatives un peu semblables à celles proposées par Une question à la foi existent déjà : notamment Les dimanches autrement ou des temps de partage organisés à l’occasion d’un temps fort du calendrier liturgique –les auteurs se sont d’ailleurs inspirés de ces initiatives qu’ils ont déjà expérimentées pour concevoir les ouvrages de la collection. Cependant l’intérêt des ouvrages repose sur la proposition qui est faite de permettre à une parole, humaine, de rencontrer la parole de Dieu en toute liberté, de structurer cette proposition pour les lieux (paroisses, aumôneries, mouvements) qui ne l’ont jamais vécue, d’éviter de la construire en totalité pour les lieux qui n’en ont pas ni les moyens humains et les moyens matériels.
Arielle Corbani, éditrice
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